Etre citoyen en prison

 

1. Le rôle du médiateur

Le taux de réussite de l’intervention des délégués du médiateur en prison varie de 68 à 70% selon les sites pénitentiaires. Il peut aussi intervenir pour le constater des retards comme celui la mise en œuvre de la loi sur le handicap du 11 février 2005. Le médiateur prend aussi en position en faveur des femmes victimes de violence conjugales et demande à ce que soient corrigées les injustices dans le traitement des victimes de l’amiante.

 

2. La judiciarisation

C’est la tendance à privilégier le recours aux tribunaux pour trancher les litiges qui pourraient être réglés par la médiation, l’accord à l’amiable. Le médiateur de la République intervient pour trouver des solutions à des conflits qui opposent l’État à un citoyen. Le nombre d’affaire reçue en 2007 s’est élevé à 65  077 dossiers. Même en prison, son intervention peut aboutir.

 

3. Les droits du détenu

 

Etre citoyen, c’est exercer son droit de vote. La condamnation à de longue peine prive le détenu de droits civils et civiques. Les prévenus ou les condamnés de courte durée recourent au système de la procuration pour voter.

 Le détenu peut donc difficilement accéder au parloir ou aux soins ou aux différents ateliers mis en place. Il y a donc obstacle aux conditions d’exercice du droit (droit à la santé, droit au maintien des liens familiaux…)

 

4. Le droit à l’accès au droit.

 

Dans beaucoup d’établissements, il existe un point d’accès au droit, financé par le conseil général mais il est soit saturé, soit il n’existe pas, ce qui attise les rancœurs, les difficultés….

 

5. Le droit au travail

 

On peut s’interroger sur les conditions de travail, sur les taux de rémunération, sur les candidatures sans réponse….

 

Conclusion : Il est donc très difficile d’être  citoyen en prison.

 

 

 

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